Marcel  Pluchino

 

Formateur, & Consultant  | Expert en Performance Commerciale et Entrepreneuriat

Je me présente : Je m'appelle Marcel PLUCHINO

 

D’une formation technique j’ai commencé ma carrière en exerçant le métier de technicien  radars à la Base aérienne de Solenzara en Corse. Je n’ai pas un penchant marqué pour la technologie fût-elle nouvelle ou ancienne, néanmoins je ressentais intuitivement un certain attrait pour cet outil ayant à des lieues à la ronde la capacité d’identifier et de guider des aéronefs.

 

 Ce dialogue silencieux et invisible dans le ciel entre la matière maîtrisée et l’esprit humain en liberté a été pour moi une sacré leçon d’humilité et de vie; dans certaines circonstances d'extrême tension, le temps suspend son vol, et on apprend à s’extraire de soi-même, à observer très attentivement son environnement, à écouter sincèrement l’autre car tout malentendu là haut peut avoir de graves conséquences, voire même fatales. Loin de regretter ce temps passé, néanmoins je ne me voyais pas continuer ma vie en uniforme où l’initiative et la liberté sont soumis à certaines restrictions.


 

Au sortir de la vie militaire, je quittais l’île de beauté pour Lille capitale des Flandres  dont certaines mauvaises langues parlent de l’enfer du Nord. C’est excessif, à vrai dire c’est à mi chemin entre Germinal de Claude Berri et Bienvenue chez les Ch'tis de Dany Boon. Une chose est sûre, en quittant le soleil et la plage de Solenzara, les nuages et la pluie ont fait leur apparition au sens figuré et au sens propre. Contraint à des petits boulots pour faire chauffer la marmite, je voyais les heures, les jours, et les mois s’égrenaient sans que ma situation financière ne s’améliorât, bien au contraire. Bref  je me suis frotté à la dure réalité  de la vie civile où il s’agissait d’assurer les plus petits détails de la vie quotidienne, je me suis vite rendu compte que le plancher des vaches était bien bas, et que mes projets ne volaient pas bien haut; ils étaient à très très court terme:” de quoi demain matin sera fait? était la question que je me posais chaque soir ”. Sans doute l’espoir né de la peur du lendemain, cette lueur d’espoir aussi faible soit-elle, vous éclaire même et surtout dans la nuit noire, et vous montre le chemin; tout compte fait il suffit de rester debout et de marcher, marcher… en gardant intact dans sa tête une partie essentielle de ses rêves, et ceci est d’autant plus vrai si vous êtes soutenu par vos proches. Une chose est certaine, les autres ont un peu besoin de vous, mais vous, vous avez énormément besoin d’eux: on échoue seul, mais on réussit grâce aux autres.

 

Dans les années 1980 après avoir essuyé ici et là quelques échecs, j’étais recruté dans une petite PME dénommée GMEP de 30 salariés. 

 

Je me souviens quelques jours avant Noël, où en guise de cadeau, je me suis offert toutes les audaces; j’eus un  entretien d’embauche avec le gérant, j’étais assis avec la tête levée le regard franc et direct, ce dernier se tenant debout derrière son bureau me demanda tout de go du haut de ses 1m80, ce que j’attendais de GMEP; ma réponse fut lapidaire: “rien… c’est votre entreprise qui a besoin et qui attend beaucoup de moi!” sa surprise fut totale, après quelques secondes je précisais:

 

 “à votre société je peux lui apporter beaucoup, parce que je suis né sous une bonne étoile, et surtout j’ai la force et la volonté de bien faire, j’ai seulement besoin que vous m’aidiez au départ, pour le reste j’en fais mon affaire”.

 

J’étais largement payé de mon audace, la glace rompue, je négociais ensuite dans un climat propice et dans de bonnes conditions les modalités de ma rémunération. Le gérant s'était acquitté de sa tâche, à moi d'assumer la mienne. 

 

 La première année je me suis frotté au terrain en vendant directement des espaces publicitaires dans des publications scolaires, agricoles, puis des publications consulaires pour finir avec des publications d’organisation professionnelles, enfin toutes ces publications étaient financées par la publicité. J’assurais personnellement mes prises de rendez-vous, et la démarche terrain auprès de mes clients. Je prenais un réel plaisir à rencontrer de nouvelles personnes, à découvrir leurs motivations, à pouvoir les convaincre.

 

La deuxième année, toujours en qualité de commercial j’avais la responsabilité d’un pool de négociateurs téléphoniques (2 à 4 personnes).

 

Devenu Chef de publicité j’ai assuré le management au départ d’une équipe de 10 personnes que j’ai mis en place personnellement (recrutement, formation, management). Celle-ci s’est étoffée pour atteindre une vingtaine de personnes. Le plaisir de cette nouvelle activité était décuplé, en effet je me sentais charge d’âmes, et mon envie de faire grandir celles et ceux qui m’accompagnaient dans ces différents challenges a nourri mon  ardeur enthousiaste.

 

Ensuite en tant que Directeur commercial, j’ai assuré l’ouverture d’autres agences

J’avais sous ma houlette une dizaine de Directeurs d’agence à manager (recrutement, formation, management). J’ai suivi en 1992 une formation CEGOS de Directeur Commercial  de 12 jours. 

 

En qualité de Directeur Commercial j’étais chargé principalement d’animer l’exploitation des diverses agences de l’Entreprise.

 

  • de faire respecter le plan d’évolution du Chiffre d’affaires prévisionnel déterminé d’année en année
  • de valider et signer  les embauches du personnel suivant négociateur téléphoniques et les VRP.
  • de gérer chaque poste de travail des commerciaux tant sur le plan de leur rémunération, que sur leurs affectations géographiques.
  • d’établir les lettres de missions annuelles, les lettres d’objectifs, 
  • J’avais également pour mission de contrôler le travail des Directeurs d’agences
  • Je présidais à la nomination de chaque Directeur d’agence.
  • Je contrôlais l’organisation commerciale, et notamment la bonne application des règles d’organisation définie au niveau de la Haute direction
  • Ma mission consistait également à développer au niveau des agences les différentes diversifications du Groupe GMEP:  vente de travaux pré-presse, gestion de budgets publicitaires, opérations de télémarketing.
  • Ma mission était également de suivre l’établissement du prévisionnel CA agence, de déterminer le point mort et d’inscrire résolument la progression de ce chiffre,  ce qui implique l’établissement d’un prévisionnel de promotions supports.J’avais donc à mobiliser les effectifs du personnel concerné dans ce service, afin de présider à la signature de convention d’édition. De ce fait, j'avais à assurer la préparation de la détermination des tarifs et de contrôler les différents outils d’aide à la vente.
  • Enfin, je me voyais attribuer le suivi et le contrôle du service contentieux, la détermination et l’acceptation des avoirs, et de participer à la gestion pour provision à la créance douteuse.

 

Toutes ces indications ci-dessus, je les ai extraites de mon contrat de travail et de ma lettre de mission de l’époque. Au-delà de ces directives scripturales et impersonnelles, pour ce qui est de la pâte humaine, je vous confirme que mon enthousiasme était intact et la relation entre mes équipes et moi, étaient à la fois empreinte de cordialité et d’exigence réciproque. GMEP était devenue un groupe comptant 120 personnes auquel venait se greffer NPC la partie studio et composé de 30 techniciens.

 

La formation sur les techniques de vente était assurée par mes soins. Pour assurer ces formations terrain j’ai été amené à faire le tour des agences du Groupe GMEP.

A l’attention des Directeurs d’agence, était organisé au niveau du siège social  des journées de formation sur les 5 axes du management (création d’énergie, canalisation de l’énergie, pilotage , recadrage, délégation).

 

 Dans les années 2000 le Groupe a connu des difficultés et a été contraint de fermer ces portes après plus de 30 ans d’existence!

 

Ce fut un coup dur, et comme disait un ancien Président citant sa Grand’mère: ”il faut mépriser les hauts et repriser les bas”. Au crépuscule de mes dernières années de quadragénaires, une nouvelle séance de couture m’attendait!

 

Je me suis donné un peu de temps pour absorber le coup; je me souviens, je n’avais envie de rien, néanmoins je me suis demandé que faire pour garder la tête hors de l’eau. Même avec un agenda hyper allégé, je me levais le matin à la même heure, je faisais du sport un peu plus que de coutume, j’ai également perfectionné mon anglais, et j’ai appris l’italien. Je me suis encore davantage rapproché des personnes qui vous font du bien, et pour cela rien de mieux que la famille.

 

En 2003 avec beaucoup d’enthousiasme, je partais pour une nouvelle aventure entrepreneuriale. Je créais ma propre société sur Lyon: MPF Concept , spécialisée dans la communication en direction des organisations professionnelles et patronales telles que les FFB et CAPEB, qui sont organisées départementalement. Donc au fil du développement de MPF Concept la couverture du territoire nationale avait atteint une dimension significative (les 2/3 du territoire français), de telle sorte que la force commerciale s’était vu dotée de commerciaux grand compte. De grands groupes sont devenus des annonceurs fidèles, tels que EDF, GRDF, LAFARGE, CEMEX, ADEME, FIDUCIAL … 

 

Le mouvement CAPEB avait une forte confiance en MPF Concept. Un grand nombre de Fédérations départementales et régionales, nous demandèrent  contre rétribution des opérations de télémarketing pour convaincre des entreprises du bâtiment à adhérer à leur organisations patronales. Cette opération a connu un certain succès commercial, mais c’est révélé être une opération financière difficile à supporter par MPF Concept. En effet, le besoin de fonds de roulement nécessaire était important. 

Le CA généré était de 650 000 € et il était établi un CA prévisionnel de 1 million d’euros, mais la crise de 2008 m’a plus ou moins contraint à me désengager, à cause d’un resserrement de la politiques de crédit des banques et qui ensuite ont réduit les lignes de découvert. En 2011 MPF Concept cessa son activité.

 

Nouveau choc à absorber, et somme toute la même thérapie à appliquer.

 

Je suis loin d’être désabusé, loin s’en faut; certes les choses ne sont pas évidentes. Selon la terminologie utilisée par les hôtesses de l’air: “nous prévenons les passagers que nous allons traverser une zone de forte turbulence, nous vous demandons de bien vouloir  attacher vos ceintures”. Eh puis vous oubliez bien vite, votre angoisse, la crispation de vos mains sur les accoudoirs de votre siège. Au terme du voyage, vous reprenez du poil de la bête, prêt pour un nouveau périple. C’est mon cas, et je dois avouer de façon assez égoiste, malgré les inquiétudes pouvant naître ici ou là, je trouve que nous vivons une époque formidable, certes la crise économique ici, la guerre là, la menace nucléaire ou terroriste, qu’importe, la vie continue, et les opportunités sont là un peu partout, il suffit de chercher, et ceux qui sont prêts pour se lancer dans une aventure entrepreneuriale sont de plus en plus nombreux et de de tous les sexes, de toutes les générations. Et c’est une excellente chose!

J’ai durant ces dernières années beaucoup appris, et j’espère continuer avec autant de plaisir et de gourmandise à apprendre et à partager ces multiples savoirs, ces utiles savoirs-faire et cet indispensable savoir être.

 

Je peux et je veux vous accompagner. Je veux vous proposer des outils, une méthodologie, un état d’esprit pour cette aventure entrepreneuriale que vous vous apprêtez à mettre en branle. Dites vous bien, comme l’auteur de l’île au trésor (Robert Louis Stevenson) “l’important ce n’est pas la destination mais le voyage”. Vous êtes prêt? Allons-y!

 

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